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> Accueil > Ressources > Bibliothèque des rapports > 17e rapport du HCLPD : « Habitat et vieillissement, vivre chez soi, mais vivre parmi les autres » (octobre 2012)
[19 décembre 2012] L’allongement de l’espérance de vie et l’augmentation de la population âgée qui en résulte ont un impact important sur les besoins d’habitat des personnes âgées, davantage encore lorsqu’apparaissent d’autres facteurs tels que le risque d’isolement et de pauvreté. Le Haut comité pour le logement des personnes défavorisées se saisit de la question dans ce 17e rapport.
L’augmentation de l’espérance de vie constitue une chance formidable. Cependant l’avancée en âge s’accompagne d’un processus de sénescence dont l’impact est plus ou moins lourd selon la personne, mais auquel nul n’échappe. Trop souvent, et surtout lorsqu’il concerne des personnes pauvres, le vieillissement expose aussi au risque de l’isolement.
L’habitat peut accroître la dépendance et l’isolement de la personne âgée. Il peut, au contraire, en être le premier facteur de prévention. C’est ce constat qui a conduit le Haut comité pour le logement des personnes défavorisées à se saisir de la question dans ce 17e rapport.
Le Haut Comité constate l’importance des besoins d’adaptation de l’habitat des personnes âgées propriétaires de leur logement ou locataires du parc privé, et les obstacles rencontrés. Il note la part croissante prise par le logement social pour loger les personnes âgées : on assiste à un fourmillement d’initiatives visant à créer, dans l’existant ou par construction, des logements qui leur sont dédiés, tout en s’insérant dans un environnement intergénérationnel.
Le Haut Comité enregistre l’évolution des Ehpad vers une fonction hospitalière, et soulève la question de leur accessibilité aux personnes disposant de faibles revenus : il demande la refonte de la tarification et de sa prise en charge.
Le Haut Comité relève également le manque de logements-foyers non médicalisés, qui correspondent à un besoin et une attente.
Au long de son rapport, le Haut Comité relève les ambiguïtés du vocabulaire : l’expression de « maintien à domicile » est utilisée par opposition à l’entrée en « établissement d’hébergement », oubliant que ce dernier est, juridiquement, à la fois un logement et un domicile, et qu’il convient, surtout, d’en faire un « chez-soi ».
Il n’y a pas une formule d’habitat pour répondre aux besoins des personnes âgées. A la diversité des situations par rapport à l’autonomie, au parcours, aux réseaux familiaux et relationnels, aux aspirations, doit répondre une diversité de l’offre. Le Haut Comité préconise qu’elle soit organisée au niveau des territoires, avec pour principe directeur cet objectif : « vivre chez soi, mais vivre parmi les autres ».
Le vieillissement de la population affecte les besoins relatifs à
l’habitat
Le maintien des personnes âgées en logement indépendant
Le logement des personnes âgées en établissement social ou
médico-social
Promouvoir une réponse d’ensemble dans chaque bassin d’habitat
* Lire le rapport :