Aller au contenu | Aller au moteur de recherche
> Accueil > Dossiers thématiques > Domiciliation d’adresse postale > Etudes menées et Bilan des pratiques > Enquête du Secours catholique sur les " villes solidaires avec les plus pauvres" (2014)
[18 septembre 2015] Le Secours catholique a interrogé les municipalités d’Ile de France de plus de 10 000 habitants afin de prendre la mesure de leur action dans le domaine social. Les sujets traités en particulier dans cette enquête sont l’accueil, l’analyse des besoins sociaux, la domiciliation, l’hébergement, le logement et la politique familiale et culturelle.
De manière globale, les premiers résultats montrent une disparité très forte selon les communes dans la prise en compte des pauvretés et leur traitement et une forme inquiétante d’abandon de ces sujets par les communes riches aux municipalités déjà les plus en prise avec la misère.
Si 86% des mairies indiquent pratiquer la domiciliation, l’étude démontre un écart fort entre les communes et globalement un nombre de domiciliations
réalisées trop faible par rapport aux besoins.
Des besoins en domiciliation peu couverts
50 % des communes ayant répondu domicilient moins de 0,27 % de leurs habitants. On évalue les besoins en Ile de France à environ 85 700 personnes sans domicile ayant demandé une domiciliation en 2010 (selon enquête réalisée par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme Ile-de-France).
Le taux de personnes domiciliées par rapport au nombre d’habitants peut varier de 0,02 à 4,5 % selon les mairies. Cela participe a accentuer l’effet de regroupement des personnes ayant besoin d’être domiciliées dans les communes les plus accueillantes.
Une domiciliation différentiée
14 % des communes admettent ne pas domicilier. Même lorsqu’elles domicilient, elles ne proposent pas les différents types de domiciliation en répondant parfois à minima : "La commune fait de la domiciliation mais seulement pour le personnel communal en rupture de logement ou en instance de séparation."
Les domiciliations dite "AME" et "Asile" pour les personnes étrangères en situation administrative précaire sont les moins proposées, à l’opposé de la domiciliation dite de droit commun qui est proposée par 73 % des communes répondants.
Question sur la domiciliation asile
Oui | 24 % |
Non | 58 % |
Non réponse | 18 % |
La domiciliation AME et Asile sont majoritairement proposées par les associations.
Les résultats de cette enquête peuvent être mis en regard de l’enquête réalisée par l’UNCCAS et publiée en avril 2015.
* Consulter l’enquête du Secours catholique