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Hébergement et logement d’urgence : un modèle périmé ?

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[29 avril 2010] Autour des membres du Comité d’observation et d’étude du Foyer Notre-Dame des Sans-abri (Lyon) étaient réunis, le 24 septembre 2009, des représentants de l’Etat, du Conseil général du Rhône, de la Communauté urbaine de Lyon, d’associations nationales et locales, du Chantier national prioritaire... Le présent rapport dresse une synthèse des échanges qui ont eu lieu ce jour-là.

L’hébergement d’urgence existe depuis plus de cent ans : d’initiatives privées et confessionnelles au début, il relève d’une responsabilité collective depuis 1984, voire d’une mission de service public et d’intérêt général.

L’hébergement d’urgence repose sur l’accueil inconconditionnel, immédiat et gratuit. Il garantit l’accès au gîte, au couvert, à l’hygiène, à la santé et au droit.

Récemment transformé par le PARSA (Plan d’action renforcé en direction des personnes sans abri), la loi Dalo (Droit au logement opposable) ou encore la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion, le dispositif d’hébergement d’urgence est encore amené à évoluer en lien avec les travaux du Chantier national prioritaire (2008-2012). Il semble que le dispositif tende vers un hébergement de "type hôtelier" (avec remise d’une clé et possibilité de rester le jour dans la structure et d’y recevoir ses proches...).

D’après le Comité, ces évolutions constituent une remise en cause des pratiques, de la vocation et des missions du service d’urgence. D’où la question centrale à laquelle ce rapport cherche à apporter une réponse : "Hébergement et logement d’urgence : un modèle périmé ?"

Or d’après le rapport, c’est l’offre de logement faite aux différentes populations qui est aujourd’hui périmée, bien plus que l’accueil d’urgence en lui-même.

* Lire le rapport "Hébergement et logement d’urgence, un modèle périmé ?"