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Le CESE se prononce sur la performance et la gouvernance de l’entreprise

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[26 juin 2013] Dans son avis de mai 2013, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) fait un certain nombre de propositions concernant la performance et la gouvernance de l’entreprise.
Cet avis, présenté par la rapporteure Amélie Rafael au nom de la section des activités économiques présidée par M. Jean-Louis Schilansly, montre que la performance globale de l’entreprise doit s’appuyer sur une gouvernance capable de conjuguer les intérêts parfois contradictoires de ses parties prenantes pour proposer une vision stratégique partagée.

Face aux bouleversements économiques, sociaux et environnementaux, l’entreprise est soumise à des injonctions contradictoires et doit redéfinir son rôle dans la société et ses responsabilités vis-à-vis des parties prenantes sur lesquelles elle influe : dirigeants, salariés, actionnaires et sur de nombreux acteurs ou partenaires ainsi que son environnement et la collectivité dans son ensemble.

Dans le contexte d’un besoin de compétitivité au sens large, les enjeux économiques, sociaux et environnementaux imposent plus que jamais de développer un tissu d’entreprises performantes.

La performance de l’entreprise doit s’appuyer sur une gouvernance conjuguant les intérêts de ses parties prenantes pour proposer une vision stratégique partagée et, en particulier, instaurer une confiance durable entre la direction de l’entreprise, ses salariés et ses actionnaires. Elle doit également se concevoir comme sa faculté à améliorer ses relations avec ses parties prenantes externes : son territoire et son environnement, ses fournisseurs et sous-traitants ; ses clients et les consommateurs. Ainsi, la performance globale de l’entreprise dépend donc de sa capacité à créer une véritable communauté d’intérêt, par une gouvernance renouvelée.

L’avis envisage les conditions d’une meilleure association des salariés (information, pratiques participatives, actionnariat, présence dans les instances de décision) de même que le besoin de renforcement des fonds propres et le fonctionnement des instances de gouvernance, conditions de la performance de l’entreprise sur le long terme.