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> Accueil > Ressources > Bibliothèque des rapports > Le rapport ONPES sur "les Bugets de référence"
[18 mai 2015] L’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale (ONPES), a remis, son neuvième rapport intitulé "Les budgets de référence nécessaires pour une participation effective à la vie sociale", le 4 mars 2015 à Madame Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion auprès de la ministre des Affaires sociales.
Cette étude, présentée dans ce rapport, vise a apporter un éclairage sur des populations, ne disposant pas de revenus suffisants pour couvrir leurs budgets, se trouvent en situation de fragilité économique et sociale. Celles-ci vont renoncer à certains besoins jugés pourtant nécessaires à leur participation à la vie sociale.
Dans un premier temps, sont présentés les choix méthodologiques retenus pour établir le panier de biens et de services minimaux nécessaires pour participer effectivement à la vie sociale, et pour configurer les montants des budgets de référence correspondants pour six configurations familiales types.
Ainsi le rapport préconise que pour une personne seule, le budget mensuel de référence élaboré par des groupes de citoyens s’élève à 1 424 euros et à 3 284 euros pour un couple avec deux enfants. Ces montants sont comparés à ceux obtenus par d’autres approches des besoins essentiels des familles, en France et au Royaume-Uni.
Autrement que la configuration du ménage, ces budgets ont permis de déterminer par exemple la part des ménages qui sont en situation financière tendue. Ainsi, selon l’étude, Les familles monoparentales et les retraités vivant seuls sont les plus touchés par des risques élevés de restrictions.
En effet, les familles monoparentales se trouvent souvent deux cas types de situations : elles sont soit pauvres (55%), soit disposent de moyens insuffisants pour vivre décemment (40%). Et les personnes retraitées
seules sont en situation certes moins lourde mais néanmoins très préoccupante puisque 14 % sont pauvres monétairement et 45 % d’entre elles sont en risque de restrictions.
Dans une perspective de prévention de l’exclusion, le rapport ouvre aussi un champ de réflexion pour une analyse du rôle des services publics et de l’entraide familiale et citoyenne pour la satisfaction des besoins sociaux de ces populations. Ils met en évidence la nécessité d’une intervention sociale adaptée aux besoins des ces personnes, qui ne sont pas forcément pauvres monétairement mais dont les privations constituent un handicap.
• Lire la synthèse du rapport 2014-2015 de l’ONPES sur les "budgets de référence" :
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