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Lettre de l’ONPES n° 1 - février 2012 : "Les conditions de logement des ménages à bas revenus en 2010"

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[23 février 2012] Ce numéro de la Lettre de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale présente l’étude que l’ONPES a demandée au Service de l’observation et des statistiques (SOeS) sur l’accès des ménages les plus pauvres au parc locatif.

L’étude présentée porte sur l’accès des ménages les plus pauvres au parc locatif (privé et public), ainsi que sur les conditions de leur logement. En 2010, le parc social loge 15,4 % de l’ensemble des ménages. Cela représente plus du quart des ménages à bas revenus, définis comme les ménages des trois premiers déciles de niveau de vie, soit un revenu annuel imposable par unité de consommation inférieur à 13 200 euros.

Un tiers des ménages à bas revenus logent dans le parc privé et 37 % d’entre eux sont propriétaires occupants.

Cependant, dans le parc locatif social, les ménages à bas revenus sont sur-représentés. Leur part dans ce parc est sensiblement plus élevée (55,4 %) que celle des propriétaires occupants (18,9 %) ou des locataires du parc privé (41,6 %)

L’étude signale également que les familles à bas revenus sont de taille légèrement plus grande (près de 2,6 personnes par foyer) alors que leur logement est plus exigu, surtout dans le parc privé ou lorsqu’ils sont propriétaires. Il en résulte des taux de sur-occupation importants, particulièrement chez les ménages du premier décile et chez ceux qui habitent à la périphérie des grandes villes, et, en premier lieu, à Marseille et à Paris.

Enfin, les ménages à bas revenus sont nettement plus mobiles : ils habitent leur logement depuis deux fois moins de temps que le reste de la population.