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Rapport 2009 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles

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[28 avril 2010] L’observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus) a été créé par la loi du 1er Août 2003 et est placé auprès du ministre chargé de la Ville. Il contribue à une meilleure connaissance des territoires urbains en difficulté et à l’évaluation des politiques publiques menées en leur faveur.

La remise de ce rapport, le 30 novembre 2009, a été suivie de la signature de la convention Etat - Acsé (Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances) relative au renforcement, dans le cadre du Plan de relance, des actions mises en oeuvre par l’Acsé en faveur de l’insertion sociale et professionnelle des populations issues des territoires de la politique de la ville.

Les indicateurs choisis permettent de commenter l’état de l’emploi, de l’activité économique, des revenus, de la rénovation urbaine, des équipements, de la santé, de la réussite scolaire et de la sécurité dans les quartiers sensibles.

Quelques chiffres issus du rapport

- Le taux de chômage dans les quartiers sensibles s’élève à 16,9 %. Un jeune des quartiers sensibles sur quatre est au chômage ou en activité (contre un jeune sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations). Fin 2008, 429 000 habitants des Zus (zones urbaines sensibles) sont inscrits à Pôle emploi (soit 12 % de l’ensemble des inscrits).

- En 2007, 33,1 % des habitants des Zus vivent en-dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 908 euros par mois (contre 12 % au niveau national).

- Les taux de réussite au brevet des collèges sont en progression mais continuent d’être inférieurs à la moyenne nationale, tout comme les taux de réussite aux bacs généraux, technologiques ou professionnels.

- La délinquance globale a diminué de 5,4 %. Si le sentiment d’insécurité au domicile ou dans le quartier est plus important dans les Zus, il tend à diminuer. D’ailleurs, les cambriolages et les vols sont moins fréquents qu’ailleurs. Ce qui est plus fréquent par contre ce sont les destructions et les dégradations volontaires d’équipements collectifs, ce qui participe à la mauvaise image de ces quartiers.

* Lire le rapport de l’Onzus